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Keur Espoir : Une solidarité internationale aux couleurs de l’universalité

  • Othilia Dadjo
  • 13 août
  • 2 min de lecture
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Dans un monde fragmenté par les frontières, les crises et les inégalités, Keur Espoir choisit un autre chemin : celui de l’universalité vécue, incarnée et construite, chaque jour, au croisement des destins.


Pour notre association, la solidarité internationale n’est pas un geste ponctuel ni un slogan. C’est une posture éthique et un engagement de terrain qui refuse les hiérarchies implicites entre le « Nord » et le « Sud », entre celui qui aide et celui qui reçoit. Elle repose sur une conviction simple et exigeante : les aspirations humaines sont universelles, mais les chemins pour y parvenir doivent respecter la pluralité des cultures, des histoires et des contextes.


De la réciprocité, pas de l’assistance

La vision universaliste de Keur Espoir se nourrit de la réciprocité. Nos chantiers solidaires, nos projets éducatifs, nos échanges interculturels ne visent pas à « apporter » une solution toute faite, mais à co-construire, à partager les savoirs, à croiser les pratiques.

Là où certaines démarches reproduisent des logiques descendantes, nous préférons le partenariat horizontal, dans lequel chaque acteur, qu’il soit issu d’un quartier populaire de Bordeaux ou d’un quartier de Guédiawaye, est porteur de savoirs, d’expériences et de solutions.


Une solidarité ancrée dans les réalités locales

L’universalité ne se décrète pas depuis une salle de réunion internationale : elle se vit dans la poussière des terrains de sport, dans l’énergie des ateliers de quartier, dans les dialogues improvisés au coin d’une rue ou autour d’un thé. Nos actions s’ancrent dans les réalités sociales, économiques et culturelles de chaque territoire. Cette immersion permet de comprendre que les combats pour l’émancipation, la dignité et la justice sociale prennent des visages différents mais s’inscrivent dans une même humanité.


Une vision décoloniale de la coopération

Keur Espoir défend une approche décoloniale de la solidarité : déconstruire les imaginaires hérités, mettre fin aux asymétries héritées de l’histoire, et promouvoir des récits partagés. Il ne s’agit pas de « tendre la main » mais de joindre les mains. Cela implique de reconnaître la richesse des savoirs endogènes, de valoriser les initiatives locales et de créer des ponts plutôt que des dépendances.


L’universalité comme boussole

Dans un monde où les replis identitaires s’affirment, notre boussole reste l’universalité. Elle ne nie pas les différences ; au contraire, elle les accueille comme des ressources pour inventer ensemble. Elle ne cherche pas à uniformiser, mais à faire dialoguer.

Comme le rappelle Souleymane Bachir Diagne, « l’universel, ce n’est pas ce qui efface les différences, mais ce qui permet leur rencontre ».


Pour Keur Espoir, la solidarité internationale ne peut se penser que si elle respecte cette égalité fondamentale entre les cultures et les peuples.


Car l’universalité n’est pas un idéal abstrait. Elle se vérifie dans les actes : un échange entre jeunes sportifs, un atelier de formation à l’entrepreneuriat féminin, un projet climatique co-porté par deux rives, une parole donnée aux invisibles.

À chaque fois, c’est la preuve que la solidarité internationale, quand elle est universelle, décoloniale et réciproque, devient un moteur concret de transformation sociale.

 
 
 

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33200 Bordeaux,  France

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